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ofildmo

29 août 2023

VIQUE NOIRIE. Version 2

                                                                                            Vique Noirie   version 2 

                                                                                          

                                                                                             CHAPITRE PREMIER

   Le clochet de l'église sonne allègrement le glas de la fin de la tranquillité pour Vique, un regard appuyé vers la pendule en fer forgé lui confirme l'heure : huit heures, que le temps passe vite songea-a-t-elle ! Je dois m'activer si je ne veux pas arriver en retard à mon poste.

   Sa nuque se raidit, le stress commence à l'envahir, le son aigu d'une scie circulaire agresse son ouïe très développé. Qui peut donc, de si bon matin contrevenir aux règles élémentaires du "vivre ensemble"? L'inconséquence de certains individus l'étonnera toujours ! Agacée, elle ouvre avec vivacité une porte de la bibliothèque en merisier massif et se met en quête de la "lettre municipale", elle fronce les sourcils, s'applique à chercher méthodiquement dans quel dossier la missive a pu être rangée. Son obstination fini par porter ses fruits, le précieux document est passé au peigne fin, le doigt nerveux de la plantureuse quadragénaire s'immobilise à la page "bien vivre ensemble" rubrique : pollution sonore, elle laisse échapper un soupir d'exaspération. - Vraiment, de qui se moque-t-on ? Fébrile, elle s'enquiert de la fermeture des portes attenantes à la coquette terrasse et s'empare de son sac à main en tissu bleu Liu. Jo,  son sac à repas, et son sac à nécessaire de toilette, cette multitude de bagages rassurait Vique, chaque chose avait sa place et c'était bien ainsi.

   Les tropéziennes chaussées, la serrure verrouillée, Vique s'élance à la recherche du fauteur de troubles, bien décidée à lui exprimer son mécontentement... Sur le trottoir, en face de chez elle, se dresse les murs robustes de maisons anciennes au charme désuet, un agent municipal tout de vert vêtu, un casque antibruit vissé sur les oreilles s'affaire mollement à débroussailler les mauvaises herbes avec une débroussailleuse thermique. Vique en est à se demander la raison du choix de l'heure pour réaliser des travaux d'entretien aussi bruyants, quand elle parcourt les quelques mètres qui la sépare de l'agent. 

   Celui-ci, absorbé par sa besogne, ne semble pas avoir le moindre soupçon de l'animosité que son activité inspire. Exaspérée, Vique prend son courage à deux mains pour tapoter poliment son épaule.

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4 février 2023

L'enfant qui voulait rejoindre les étoiles



La gare ressemble à un décor de cinéma abandonné, il faut traverser les rails pour rejoindre les quais. De vieux bâtiments aux façades lugubres font face à un minuscule abri équipé d'un unique banc. La gare, une vieille bâtisse aux peintures défraichies est déserte. Pas un bruit en cette fin d'après-midi d'hiver, je frissonne, des larmes coulent sur mes joues, cet endroit me fait trembler d'effroi.

Je ressens toute ta détresse, ta solitude, ce vide immense qui envahi tout ton être, je te parle comme si tu pouvais m'entendre : " comme tu devais souffrir, pauvre petit ange pour venir mourir dans pareil endroit ! " Pourquoi ? comment ? tant de questions qui resteront sans réponse....

Ton décès m'a révolté, on ne peut pas mourir à ton âge, tu avais toute la vie devant toi, ta souffrance était telle, que tu as décidé d'y mettre un terme ! Ce jour là, à mon travail je venais de m'installer pour me restaurer, un message de ta mère attira mon attention, je relisais, plusieurs fois, sans le comprendre ce message laconique : J'ai perdu ma fille.

J'allais recracher la bouchée de nourriture que je n'arrivais plus à avaler et essayaie de demander à ta mère : j'ai peur de ne pas bien comprendre ton message ? Sa réponse me glaça les sangs : elle est décédée. Je répétais bêtement la réponse comme pour en chercher le sens. J'étais affalé au dessus de mon assiette et mon cerveau tournait en boucle l'information, tentant de la rejeter, ta mère avait rajouté c'est un suicide ! Je ne pouvais pas retenir le flot de larmes, la sonnerie de mon portable m'arracha à l'onde de choc, il me signalait la fin de ma pause. Je devais reprendre mes esprits avant de reprendre mon service, je jetais mon repas intact mes mains tremblaient mais pas moyen d'interrompre cette crise de larmes. Je remettais mon masque en place et retournais dans mon unité. 

Mes collègues comprirent qu'il y avait un problème, quand je leurs annoncé ton décès elles blêmirent, elles te connaissaient elles aussi puisque nous t'avions soigner après une énième ponction de ta tumeur. Courageuse battante que tu étais depuis ta naissance, tu avais 10 semaines quand les médecins découvrir ta tumeur au cerveau, ils donnaient pas chère de ta peau et pensaient que tu ne survivrais pas, c'était sans compter sur l'amour de tes parents qui partirent à Paris pour de multiples voyages chez les neurologues les plus réputés pour te soigner, tu as passé ta vie dans les hôpitaux avec ta famille pour faire mentir le corps médical.

La première fois que je t'ai rencontré tu avais une dizaine d'années, j'accompagnais mes enfants à l'école du village, tu étais dans le hall, assise par terre,seule, le visage triste. Je demandais à ma fille qui avait ton age de bien vouloir avoir la gentillesse de s’enquérir du pourquoi de ta tristesse et d'essayer de te consoler, ce qu'elle fit et vous voilà devenues bonnes copines, avec le temps vous vous êtes éloignées mais grâce aux réseaux toujours en contact!

Comment lui annoncer cette terrible nouvelle? Je ne sais pas, mais je me précipite chez elle après mon travail, son ami nous accueille et voit qu'il se passe quelque chose de grave, en attentant ma fille il s'affaire pour ranger ses courses et nous raconte à son père et moi: Une collègue ce matin est arrivée en retard au boulot car une jeune fille du coin est passée sous un train. Je vacillais, je venais de comprendre comment elle avait mis fin à ses jours. D'une voix blanche j'expliquais : C'est pour cette raison que nous sommes venus, la jeune fille c'est Julie la copine de Maelle, sa mère m'a annoncé son décès ce matin.

Ma fille enfin arriva elle tomba dans mes bras en sanglotant : Oh maman c’est horrible, je n’arrête pas d'avoir l'image dans ma tête, pourquoi elle a fait un truc aussi violent? Je ne sais pas ma chérie, peut-être parce qu'elle souffrais trop! Dis- toi que tu as fais partie des personnes qui lui ont fait du bien, que tu n'y es pour rien, que tu n'as rien à te reprocher.

Alors pourquoi cette culpabilité? Parce que la mort d'un enfant est un échec collectif, parents, famille, amis, société avons loupé notre mission de protection du plus fragile.

 

 

2 février 2023

Je ne t'ai pas oublié.

DSC_0016Mon cher Ofildmo, cela fait un certain temps que je ne t'ai pas enrichi de nouveaux textes, non par paresse, ni par désintérêt.

Besoin de faire une pause pour évoluer intérieurement, comprendre qui je suis, ou je vais, arrêter de me poser trois milliards de questions sur le pourquoi du comment vivre ma vie d'humain, sincèrement,dignement, dans le respect de moi même et d'autrui.

J'ai enfin compris que ma différence était une richesse et non ce pesant fardeau qui me fit vaciller si souvent par le passé.

Être fière de tenir tête à l'autorité brutale depuis toutes ces années, n'est pas être orgueilleux, bien au contraire !

Être révoltée par les injustices de toutes sortes et les combattre comme une guerrière, c'est le lot de ceux qui ont une échelle de valeur très élevée.

Refuser la médiocrité, la bêtise humaine, le nihilisme en le dénonçant, n'a rien d'anormal car qui ne dit mot consent.

j'accepte enfin cette sensibilité à fleur de peau qui me fais voir le monde parfois si laid et souvent si beau, je fais la paix avec celle que je suis et ne cherche plus à être celle que les autres désirent, je désapprends tous les modes de fonctionnement obsolètes appris pendant mon éducation qui me nuisent, pour les remplacer par d'autres, plus appropriés, plus harmonieux.

La vie est un cadeau somptueux qu'il nous est donné de chérir, sa durée,un battement d’aile de papillon aussi éphémère que précieuse, alors ce petit espace temps qu'il m'est donné à vivre je le souhaite éclairé par la lumière de la pleine conscience pour savourer chaque seconde, chaque rencontre, chaque opportunité pour n'avoir aucun regret.

                                                                                                                    Krystel

28 décembre 2018

Tant qu'il y a du souffle...

😎Complètement absurde de vouloir se convaincre qu'une réalité n'est qu'une fiction,aussi dérangeante soit-elle.

Le monde est en passe de changer sa physionomie, les humains comme les fourmis de Werber; en société hyperconnectée, se constituent une interface froide, insensible qui dirige leurs actions.

À quel moment s'arrête-t'on pour examiner ce qu'il se passe dans notre monde intérieur, certes si on le fait c'est effrayant, suivre le tourbillon de nos pensées sans se laisser embarquer à ruminer sur les élucubrations de notre égo demande des efforts considérables.

Seul le souffle, ce fluide vital permet de calmer le mental, de revenir à l'essentiel comme quand nous étions dans le ventre de notre mère, rassurés par la matrice chaude nous entendions chacune de ses cellules respirer; Inspire, expire, si elle ne respire plus, il n'y a plus de vie.

Alors tant qu'il y a du souffle il y a de la vie😊

Nous sommes suspendus à cette vie, sans liberté d'action ,entravés par  ce manque de souffle qui nous permet d'accepter un conformisme avéré, de survivre dans une société à la démocratie autoritariste, plus préoccupée par son image que la souffrance de son peuple. 

Notre cerveau fonctionne comme dans du coton, anesthésié par différents inhibiteurs, nos membres articulent notre rythme de croisière mais notre coeur s'asphyxie, manquant d'oxygène, nos émotions deviennent froides et notre âme peu à peu se meurt, ne voit plus, n'entend plus, ne ressent plus....

En cette fin d'année, n'oublions pas de revenir à notre respiration en ressentant simplement notre souffle qui nous relie à la vie et à autrui 🍃

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19 mars 2016

Mon cher père

   Que cette lettre traverse les étendues qui nous séparent, pour que tu saches, que je suis fidèle à ta mémoire, même quarante-quatre ans plus tard.

   La princesse de ton désert qui t'aime vaillamment et sans bruit.

 

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   En ce froid matin de mars, je traverse le parc comme je vais traverser ta vie.

   Sans me retourner, d'un pas décidé...

   J'affronte le vent glacial, je sais que je viens déposer un éternel hiver au fond de nos coeurs brûlants, de mon sang.

   Pas d'espoir d'en voir un jour la fin, car figé pour l'éternité, dans cette cruelle réalité, qui dessert les hommes désenchantés.

   Tu es si jolie, dans tes langes d'un blanc éclatant, petit bourgeon fragile, dissimulé dans la nacelle sombre de ton landau.

   Tu me fixes de tes magnifiques yeux bleus, pailletés d'or, une petite mèche brune s'est échappée sur ton front rosé, tes lèvres s'entrouvent, comme pour murmurer mon nom.

   Mon coeur exulte de joie, ivre d'amour, rien ne m'avait préparé à éprouver pareille émotion ! je me sens submergé par une lame de chaleur qui inonde tout mon être, comme une journée ardente dans mes lointaines montagnes.

   Timidement, mes mains basanées te saisissent délicatement, telle une frêle fleur des champs cueillie à la rosée.

   Mes bras puissants se font berceau de dentelles pour accueillir mon petit ange.

   Je perçois la force vive de ton âme qui s'insinue dans mon esprit, le liant pour toujours dans son amour infini ! à cet instant, toutes les beautés de la terre me sont dévoilées :

   Le soleil à son zénith, flamboiera de mille feux puissants, inondant de ses rayons les contrées inaccessibles, que nos pas fouleront dans de glorieuses épopées.

   Les étoiles, au firmament, veilleront avec bienfaisance sur nos liens éternels, transcenderont notre lumière intérieure, pour nous rendre meilleur, avec la création du seigneur et  ses créatures...

   L'heure terrible du départ a sonné ton pauvre père, de son gong austère, elle déchire en lambeaux mes illusions, mes chimères, chacun de ses coups précipite mon calvaire.

   Je ne peux me résoudre à t'abandonner, avec tout cet amour à partager, pourquoi s'éloigner ?

   Parfois, AIMER, c'est aussi accepter de S'EFFACER...

   Ton regard brûlant me transperce, tu ressens ma torture, ma détresse; Dieu m'est témoin, et je l'implore : Par pitié, arrachez-moi le coeur, mais pas mon enfant.

   Ma mâchoire se crispe de douleur, je dois rester digne dans ta mémoire, pris de vertige, je te confie à celle qui t'a donné la vie.

   Pour me donner du courage, tu m'adresses un sourire merveilleux, je dépose un dernier baiser de miel sur le velours de ta joue et te quittes.

   Le destin en a ainsi décidé, il a scellé mon sort, moi l'étranger, je m'en remets à mon désert, avec l'espérance qu'à la fin des temps, mon oasis enchantée, fêtera nos retrouvailles dans l'immencité des cieux.

   A DIEU

  

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2 janvier 2016

MEILLEURS VOEUX

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Bonne Année 2016

Que l'intelligence du coeur, l'emporte, pour que tous les hommes vivent dans un monde meilleur.

21 décembre 2015

JOYEUX NOEL

DSC_0778    Passez de belles fêtes, en famille, entre amis...  La vie est belle, même si parfois son sens profond nous échappe, même si parfois on a l'impression de ne plus comprendre ce monde, ou c'est le monde qui ne nous comprend plus.

   KRYSTEL.M

26 novembre 2015

Dommages collatéraux

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   Journée mondiale de "Lutte contre les violences faîtes aux femmes"

   En hommage à ma mère, victime de la violence de son conjoint.

 

   Ce constat me glace le sang; à ce jour prés d'un meurtre sur cinq résulte de violences conjugales, cela sonne comme une fatalité qu'il faut absolument combattre avec tous les représentants de notre société : famille, amis, collègues, institutions, associations; il en va de notre responsabilité à tous de ne pas fermer les yeux, sur certains signes qui ne trompent pas sur leur nature.

   Je suis bien placée pour savoir que cela est plus facile à dire qu'à faire...

 

   Ma mère est issue d'un milieu bourgeois, sa mère est femme au foyer et son père un grand blessé de guerre veille sur sa famille. Il ne va pas accepter ses envies d'émancipation et va la renier, quand elle va revenir d'un voyage avec sa bande de copains et un bébé accident (moi )! C'est un choc pour elle, mais l'étudiante en langue assume son nouveau statut de mère célibataire; elle rencontre un homme qui nous adopte et nous voilà une famille.

   Rapidement, ma petite soeur arrive avec sa jolie bouille toute ronde, l'ambiance à la maison est tendue, car le mari de ma mère à un caractère difficile et pique des colères effroyables. J'ai très peur de lui, dés qu'il m'approche, je pleure... Je vais faire deux séjours à l'hôpital pour des fractures aux bras, la seconde fois, le service fait un signalement dans mon carnet de santé, car ils trouvent surprenant qu'une petite fille de deux ans tombe aussi souvent dans les escaliers.

   Ma mère divorce, je suis confiée à sa garde et ma petite soeur est confiée à son père. Au bout de deux ans de martyr, elle sera placée en famille d'accueil et son père sera déchu de ses droits parentaux.Pendant son divorce, ma mère a rencontré un autre homme, intelligent, charmeur, beau-parleur... Ils se mettent en ménage et auront cinq enfants. Ma mère a renoué avec sa famille mais les principes d'éducations trop sévères de cet homme vont la couper définitivement d'eux.

   Ils déménagent souvent, pour le travail de mon beau-père qui est dessinateur industriel. Malgré son autoritarisme avec nous : punitions, coups de ceinture, mise à genou pendant des heures tard le soir, travaux domestiques; il nous montre de l'affection...Puis il se met à boire, quand il est en déplacement, puis à la maison. Il a le "vin mauvais" insulte ma mère, rien ne lui convient : sa façon de s'habiller, de se maquiller, de parler aux autres hommes, il la rabaisse continuellement et la harcèle, lui fait des menaces. Quand il a trop bu, nous , les enfants sommes terrorisés, ses hurlements, le bruit de la vaisselle qui s'écrase sur le mur, les menaces de mort.

   Une peur visqueuse s'insinue au plus profond de nos entrailles et nous osons à peine respirer pendant la rixe. Ma mère lui tient tête avec vaillance, elle résiste en lui répondant qu'il ne lui fait pas peur! Jusqu'à ce jour où il va se saisir d'un couteau et le retourner contre elle. J'entends encore son cri, je vois encore le sang gicler sur son visage.

   Sans est trop pour elle, dés le lendemain, elle va s'enfuir avec nous dans un centre d'hebergement pour femmes battues, où on lui annonce que ses enfants vont être placés; elle refuse d'être séparée d'eux et ne voit pas pas d'autre issue que de retourner auprès de son conjoint, qui promet de se soigner. La vie reprend son cours et une trêve s'installe.

   Puis les violences conjugales reprennent, jusqu'à ce jour où ivre il l'empoigne et dit que ça va être sa fin, je m'interpose avec ce qui me tombe sous la main, un tisonnier! Mon beau-père me fixe, livide et m'explique qu'il va aller tuer ma mère et qu'ensuite il me réduira en bouillie, m'arrachera les yeux, les membres; sous l'effet de la panique je me  pisse dessus et prends mes jambes à mon cou, je vais courir deux kilomètres pieds-nus pour rejoindre la cabine téléphonique, sous une lune rousse, alerter la gendarmerie qui en premier lieu me demande si il y a du sang et là on m'explique que si ma mère ne saigne pas, ils ne se déplacent pas!

   Je les supplie de venir à notre secours, ils finiront par venir. Ils ont trouvé la maison calme, une longue poutrelle en béton en guise de bélier, abandonnée sur les marches du perron et mon alcoolique de beau-père endormi dans la voiture. Cette nuit-là, j'ai emmené ma mère dans les bois et avons dormi à la belle étoile.

   A notre retour, le lendemain ma chambre était en vrac, mon carnet de santé et tous mes petits trésors déchiquetés, baignant dans une grande bassine d'eau. Le jour suivant, ma mère me demanda de quitter la maison, j'avais dix-sept ans et ma seule terreur était de ne plus pouvoir la protéger... Pour essayer d'exorciser ce passé difficile, je tente d'écrire mon histoire à travers "la lune rousse "

24 novembre 2015

Le vivre ensemble

  

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   La liberté des uns, s'arrete ou commence celle des autres.

                                    ou

   Ne fais pas à autrui ce que tu n'aimerais pas que l'on te fasse.

 

   Dire NON à la violence, c'est aussi dire NON aux actes inciviques, dont se rendent coupables certains de nos concitoyens; des individus éduqués, instruits, qui sous prétexte d'user de leur droit de " liberté d'expression ", outragent, injurient, abâtardissent d'autres membres de la société et cela sans la moindre raison.

   Dans leur perception étriquée du monde qui les entoure, ces misanthropes, au même titre que les terroristes, ont retourné leur haine d'eux-même contre les autres. Ils font froidement l'état des lieux des institutions de leur pays et les vilipendent toutes, dans des colères homériques et biliaires; rendent responsables du déclin de notre société : la mondialisation, les politiques, les syndicats, les étrangers, les religions, la famille; mais ne proposent jamais aucuns axes d'amélioration, se contentant de BRAILLER. Et si par malheur, on tente de leur opposer des arguments contradictoires, on s'entend dire que l'on manque de sens critique...

   Ma seule faiblesse, c'est de préférer penser et agir avec mon coeur :

  De REFUSER toute incitation à la haine entre les peuples.

  De REFUSER les amalgames de toute nature.

  De REFUSER les préjugés, la stigmatisation, l'injustice, l'intolérance, la violence, l'esclavage moderne et bien d'autres fléaux...

 

   Ces volitions, ancrées au plus profond de mon être, sont probablement l'artéfact de la rencontre entre mon père kabyle et ma mère française.

                                                                                                                 KRYSTEL

 

  

20 novembre 2015

En mode philo

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   Celui qui prend une vie, fait allégeance au monstre sanguinaire qui sommeille en lui.

   Celui qui sauve une vie élève son âme et grandit dans l'amour de Dieu et de l'humanité.

 

   Pensées philosophiques de René Girard :

   L'homme a conservé ses réflexes, ses réflexions, ses réactions qui, autrefois déjà, causaient malheurs et désastres alors qu'aujourd'hui, répondre à la violence par la violence, comme on le fait depuis toujours, peut déclencher une escalade apocalyptique.

   L'heure est venue de nous pardonner les uns les autres. Si nous attendons encore, nous n'aurons plus le temps...

  

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  • Au fil des mots des textes prennent forme, ils sont le reflet des pages de notre vie : joyeux, tristes, inquiétants, ennuyeux (avec des coquilles orthographiques), peu importe le livre de notre destin s'écrit à l'encre de nos veines.
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